Nicolas Perrard
Artiste / Poète
Les oeuvres majeures
Seconde page de poèmes, de nouveau trois écrits.
Rouge de vers
​
J'ai bâti aux pastelles de ma fantaisie
Un acte aux pensées diverses et décors variés,
Pour construire en de longues scènes ma poésie
-Gigantesques palais, magnifiques futaies.

Le destin au hasard soigneusement choisi,
Me fit grande première au désir à l'envers,
ne connaissant le bien meilleur, je m'extasie,
proposant au monde ma grande part : les vers.

Furtivement, j'accompagne cette splendeur,
Qui orne les vivants de ses bleuets fanés,
Vivant dans la joie des premiers amours de coeur,
J'espère encore goûter tes baisers surannés.


Car; j'aime les titres de couleurs,​
qui traitent les sujets de coeur.
Un coin à femmes

Mes idées ont brillé des lueurs des ses yeux,
Vives pensées : pour y voir danser les sirènes,
Mes lèvres ont goûté de ses baisers délicieux,
Sans semonce, livrées à sa poitrine de reine.

A rythme doux d'une femme dévastatrice,
Rongé dans les premiers froids d'un coeur ramassé,
J'endors ma rêverie pour qu’elle ne refleurisse,
Pensant qu'en cette fin je serai consolé.

Et te voilà odieux souvenir qui m'opprime,
Transforme mes dernières sensations en une âme,
A la recherche d'autre chose qu'un linceul de rimes,
D'une odeur disparate d'un coin à femmes...
Saveurs réfléchies
​
De nos lits resteront ces douces odeurs légères,
Qui viennent après un souvenir d'amour chanté,
D'étranges fleurs s'éléveront nos anciens airs,
Métamorphose d'une élosion retrouvée.

Usant et abusant de ces saveurs dernières,
Nos couleurs communiant blanchîront notre tombeau,
Et la mort viendra réfléchissant sa lumière,
une lumière rose de miroirs jumeaux.

Puis plus tard, un Ange de renouveau naîtra,
Et s'en ira mystifier ces vieux soirs d'été,
A l'aurore de l'ultime baiser de foi,
D'une communion entre l'arbre et sa futaie.


Trois quatrains pour le plaisir d'écrire !