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Les oeuvres majeures

Page de transition, c'est un saut qui est proposé ici, une transition "en attendant que"..

Eden lunaire


Je n’ai pas oublié, voisine de mon cœur,
Notre vaste jardin parfumé de blancheurs,
Ses ombres de papiers et de douceurs mêlées,
Dans la prairie cachée de nos esprits croisés.



Et cette lune dansante et câline,
Qui de son grand Å“il fixe au loin et fascine,
Nos deux proches reflets, ternes de leurs désirs,
Quand les pleurs creusent leurs paupières de plaisirs.

​

Lovelace parfait, jette-toi du passé,
Accompagne encore nos morbides portraits,
Puis suspend ton allure à l’aurore du futur,
En te jetant du haut de ta caricature.

Le crâne mauve

 


La toile étend le crâne mauve,
Le temps écrase et nous propose,
Un voile en phrases d’iris fauves,
Un ultime rebond qui ose.



Bagages en navire malade,
Drapeau flottant au ciel sans âge
Le chapeau blanc mûri est fade,
N’oubliez pas ce vieil adage.



 

La toile étend le crâne mauve,
Le temps écrase et nous propose,
Un voile en phrases d’iris fauves,
Un ultime rebond qui ose…


Et c’est la vie qui multiplie
nos envies et chaque désir,
Tel un bout d’étoffe sans lys,
Pareil aux gouttes du plaisir.



 

Et c’est la mort en triste accord,
Qui nous impose ces minutes,
Gagnant la lutte d’un effort
Aux sombres expressions d’adultes…



Le regard en voûte d’ébène
Surgit sans âge du rivage,
S’échoue une âme mal en peine ;
N’oubliez plus ce vieil adage.



 

La toile étend le crâne mauve,
Le temps écrase et nous propose,
Un voile en phrases d’iris fauves,
Un ultime rebond qui sauve !

Le renouveau des temps passés

 

 

Les rayons du soleil qui traversent la glace,
Ne peuvent en mon cœur laisser la moindre trace.
Ce sont ces lumières qui autrefois m’ont menti
Et qui dans un profond malheur m’ont asservi.



 

Aujourd’hui je suis seul sans de quelconques secours
Et me dis que j’eus mieux fait de lui faire la cour.
Aie pitié de moi univers, tends moi la main,
J’aimerais à nouveau voir demain.



Oui demain, j’aperçois déjà le monde du rêve,
Accordons-nous toi et moi une longue trêve,
Et prenons du repos le temps d’une pensée,
Une réflexion de personnes qui s’eussent aimées.

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