Nicolas Perrard
Artiste / Poète
Les oeuvres majeures
Voici trois poèmes choisis pour toi, je vous invite à la lecture. :)
Enucléation de la solitude

Prenons une femme, charmante de ses dix-sept ans,
Ajoutons-lui un sourire, émerveillement,
Jouons de ces belles hanches, leurs oscillements,
Rions, pleurons selon ses caprices flottants.

Imaginons un univers de temps changeant,
Une beauté d'un monde quasi-permanent,
Espérons-lui un merveilleux de tout instant,
Et surtout n'y pensons que de jeunes talents.

Une contrée de rêves permis, de moments
Magiques, surréalistes, et de présents,
Un pays dirons-nous de personnages dansants;
La péninsule de rêveries, tout simplement.


Rien qu'une femme aimante..
Cage
​
Assis sur un banc d'amertume,
Le soleil observe au lointain
Les passants roulant au bitume
Les derniers cris de leurs putains.

De ses rayons il drague la
Détresse d'un monde nouveau,
Voyant en nos pelles et bras
L'ultime espoir; notre tombeau.

Mais d'une foi inébranlable,
Le soleil étire et attire
Quelques chaleurs à nos martyrs.

Car d'un amour inexplicable
Il désire cette putain
De Terre, tel un passant crétin.
​

Comme lui.
Rose Jaune
​
Quand je te vois rêver, ô chère bien aimée,
Que tes lèvres s'étirent en un si beau sourire,
J'imagine un portrait, celui de tes attraits,
Un temps de plaisirs parmi tant d'autres loisirs.

Quand je te vois rêvant avec tes anges volant,
Qu'un imprudent aimé tente de voyager,
En tes bras l'enlaçant, tu oublies me fuyant,
Que nous avions la clef d'un bonheur si parfait.

Tantôt sonnera l'heure de la fin de ses pleurs,
Et alors, le délice sortant de ses coulisses
Viendra en doux prémices se poser en tes cuisses.

Plus aucunes lueurs, reste un poète moqueur,
D'une triste fiction, d'une malédiction,
En un silence profond, puis se brise au plafond !


C'est une verge qui manquait​
A tes pétales esseulés.​
​
Baisons.
​