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Les oeuvres majeures

Voici trois poèmes choisis pour toi, je vous invite à la lecture. :)

Enucléation de la solitude



Prenons une femme, charmante de ses dix-sept ans,

Ajoutons-lui un sourire, émerveillement,

Jouons de ces belles hanches, leurs oscillements,

Rions, pleurons selon ses caprices flottants.



Imaginons un univers de temps changeant,

Une beauté d'un monde quasi-permanent,

Espérons-lui un merveilleux de tout instant,

Et surtout n'y pensons que de jeunes talents.



Une contrée de rêves permis, de moments

Magiques, surréalistes, et de présents,

Un pays dirons-nous de personnages dansants;

La péninsule de rêveries, tout simplement.





Rien qu'une femme aimante..

Cage

​

Assis sur un banc d'amertume,

Le soleil observe au lointain

Les passants roulant au bitume

Les derniers cris de leurs putains.



De ses rayons il drague la

Détresse d'un monde nouveau,

Voyant en nos pelles et bras

L'ultime espoir; notre tombeau.



Mais d'une foi inébranlable,

Le soleil étire et attire

Quelques chaleurs à nos martyrs.



Car d'un amour inexplicable

Il désire cette putain

De Terre, tel un passant crétin.

​



Comme lui.

Rose Jaune

​

Quand je te vois rêver, ô chère bien aimée,

Que tes lèvres s'étirent en un si beau sourire,

J'imagine un portrait, celui de tes attraits,

Un temps de plaisirs parmi tant d'autres loisirs.



Quand je te vois rêvant avec tes anges volant,

Qu'un imprudent aimé tente de voyager,

En tes bras l'enlaçant, tu oublies me fuyant,

Que nous avions la clef d'un bonheur si parfait.



Tantôt sonnera l'heure de la fin de ses pleurs,

Et alors, le délice sortant de ses coulisses

Viendra en doux prémices se poser en tes cuisses.



Plus aucunes lueurs, reste un poète moqueur,

D'une triste fiction, d'une malédiction,

En un silence profond, puis se brise au plafond !





C'est une verge qui manquait​

A tes pétales esseulés.​

​

Baisons.

​

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